Engagé volontaire en 1939, il a 18 ans, Paul Chenevier fut fait prisonnier le 14 juin 1940 et connut une captivité extrêmement éprouvante jusqu’en 1945.
Affecté au Stalag IX A, il est en réalité soumis à la dure discipline des kommandos de travail en usines et sera déplacé à plusieurs reprises, à Schwarzenborn, Siegen, Deuz.
Parmi ses compositions, citons « la marche du kommando 405 », « conseils à l’enfant blond », « Retour au kommando » (paroles René Demiet), les « marches du kommando 1350 » et « 1404 » (paroles André Marec), un « pasodoble pour clarinette » et la « valse, retour à la liberté ».
Il décrit très bien, dans ses mémoires de captivité comment la musique l’a soutenu, en jouant de la clarinette et en composant des mélodies.
Le 29 avril 2023, sa fille, Nelly Quercia, nous a rencontré et transmis, à destination de « la Citadelle », le projet de musée-archives, des documents musicaux de son père.
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